A l’appel de cette organisation syndicale, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant le siège du cabinet des ministres à Buenos Aires pour condamner le plan d'ajustement et un décret de nécessité et d'urgence (DNU) signé par le président, Javier Milei, qui abroge ou modifie plus de 300 lois.
"Nous sommes un syndicat et nous devons défendre les droits des travailleurs que nous représentons. Jusqu'à présent, nous n'avons pas entendu une seule mesure en faveur des salariés et des retraités", a déclaré Rodolfo Aguiar, secrétaire général de l'Association des Travailleurs argentins de l’Etat.
"Ce qu'ils proposent est barbare. Milei parle d'ouvrir l'économie et de multiplier l'inflation. Cela ne fera qu'augmenter la pauvreté", a-t-il ajouté.
"La régression institutionnelle que représente ce décret est si grave qu'elle nous ramène d'un seul coup à 1976. On tente d'établir dans ce pays le programme économique de la dernière dictature militaire", a affirmé Rodolfo Aguiar.
"Ils veulent façonner un État qui ne soit qu'au service des principaux groupes économiques. Ils veulent devenir de plus en plus multimillionnaires aux dépens du sacrifice de tout le peuple argentin", a-t-il souligné.
Source : Prensa Latina