C'est la première fois en 40 ans de démocratie qu'un président argentin doit faire face à une grève générale un mois et demi après son arrivée au pouvoir.
Hector Daer, secrétaire général de la plus importante centrale des travailleurs argentins, a annoncé en conférence de presse la grève et une mobilisation prévue devant le parlement qui examinera alors les projets de loi dérégulateurs "qui vont à l'encontre de toute la société" et concentrent "tous les pouvoirs publics" sur le président.
La mobilisation, a poursuivi le dirigeant syndical, vise en particulier un "décret de nécessité et d'urgence" publié le 20 décembre par le gouvernement, ouvrant la voie à une dérégulation massive de l'économie, mais au "caractère illégal et inconstitutionnel".
"Ce décret s'en prend aux droits individuels des travailleurs, aux droits collectifs, à un système de santé universel et solidaire, et à un nombre incalculable de sujets qui constituent notre pays", a insisté le secrétaire général de
Source : Prensa Latina