Il s'agit d'une "action conjointe de nature défensive, en réponse à la provocation et à la menace du Royaume-Uni contre la paix et la souveraineté de notre pays", a déclaré Nicolas Maduro lors d'une émission radiotélévisée.
Il a déclaré que le Venezuela avait le droit de se défendre, de jouir de la tranquillité et de la paix, et il a affirmé qu'il n'accepterait pas de provocations ou de menaces de la part de "quoi que ce soit ou de qui que ce soit".
Le président vénézuélien a rappelé la réunion qu’il a tenue le 14 décembre à Saint-Vincent-et-les-Grenadines avec son homologue guyanien, Irfaan Ali. La rencontre a débouché sur un document permettant de canaliser, de débattre et d'analyser les droits historiques sur le territoire de l'Essequibo devant les organes de
"Nous croyons à la diplomatie, au dialogue, à la paix", a-t-il souligné mais il a averti que "personne ne devrait menacer le Venezuela ou interférer avec lui".
Un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères jeudi a catégoriquement rejeté l'arrivée du navire de la marine britannique HMS Trent au Guyana.
Cette action devient un "acte de provocation hostile et une violation de la récente déclaration d'Argyle", qui a été considérée comme une feuille de route pour résoudre le différend territorial sur l'Essequibo entre Caracas et Georgetown", souligne le communiqué qui considère la présence du navire militaire comme "extrêmement grave", car elle est accompagnée de déclarations de porte-parole politiques et militaires de "celui qui a servi de dépossesseur" de
Ces déclarations ont également été synchronisées avec les actions du Commandement sud des États-Unis, ce qui constitue clairement une "menace directe pour la paix et la stabilité dans la région", souligne le texte.
Le Venezuela exhorte les autorités guyaniennes à prendre "des mesures immédiates" pour retirer le HMS Trent et à s'abstenir d'impliquer à nouveau des puissances militaires dans le conflit territorial.
Il avertit les membres de
Source : Prensa Latina