L'équipe des Nations Unies dans ce pays d'Amérique du Sud, dirigée par la coordinatrice résidente Lena Savelli, a proposé, lors d'une récente réunion avec les dirigeants équatoriens, d'accroître son soutien face à une vague de violence.
Aujourd’hui, les principales prisons équatoriennes sont aux mains de groupes criminels organisés et plus de 170 gardiens et d’autres personnels des pénitenciers ont été pris en otage.
Dans le cadre de cette réponse, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) contribue à la collecte de données et au suivi de la dynamique des cultures illicites, tout en fournissant une assistance technique pour la prochaine stratégie nationale de lutte contre le crime organisé.
Pour leur part, ONU Femmes et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) travaillent avec les autorités pour renforcer les capacités institutionnelles, avec un financement du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix, a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l’ONU lors d'une conférence de presse.
Stéphane Dujarrice a d’autre part rappelé que les droits de l'homme doivent être au centre de toutes les politiques visant à mettre fin à la violence. Il s'agit notamment de s'attaquer aux causes structurelles et à leur origine.
Cette semaine, le président équatorien Daniel Noboa a déclaré l'existence d'un conflit armé interne en Équateur et a appelé à une intensification de la guerre contre les gangs criminels.
Plus de 22 000 agents en uniforme patrouillent et fouillent les rues à la recherche de membres d'organisations criminelles, désormais qualifiées de terroristes.
Source : Prensa Latina
