«Nous avons écouté tout le monde et, en fait, nous partageons une bonne partie de leurs demandes», a affirmé vendredi le ministre de l’Économie, Luis Caputo, lors d'une conférence de presse.
Le gouvernement va retirer notamment les articles relatifs à la modification de l'impôt sur le patrimoine, sur les hauts revenus et le calcul de la hausse des retraites, a-t-il indiqué.
La loi dite «Omnibus» est un train de réformes dérégulatrices comprenant plus de 600 articles.
Elle touche du système électoral aux privatisations, des retraites au Code pénal, de l'éducation à la culture ou au divorce.
Elle pourrait voir près d'un tiers de ses dispositions ne pas être approuvées, a mis en garde l'opposition au sein de
Le retrait du chapitre fiscal de la loi «ne signifie pas que nous allons renoncer à notre engagement de parvenir à l'équilibre fiscal, à notre objectif de déficit zéro», a cependant souligné Luis Caputo.
«Nous allons simplement nous donner un peu plus de temps pour négocier les réformes», a-t-il ajouté.
Le parti de Javier Milei n'est que la 3e force au Parlement, ce qui contraint l'exécutif à faire des compromis.
Sources : Plusieurs