Le recours a été déposé le 30 janvier par le Comité permanent pour la défense des droits de l'homme. Il était allégué que sept prisonniers s'étaient vus refuser l'accès à des médicaments.
Dans la sentence prononcée, le magistrat a déclaré l'État équatorien responsable "par action et par omission" car, selon le juge, les forces armées ont commis des actes qui ont violé l'intégrité des prisonniers en les soumettant à des mauvais traitements qui "pourraient être de la torture", a-t-il souligné avant d’accorder des mesures de réparation complètes en leur faveur.
Depuis la déclaration par l’exécutif, le 7 janvier, du conflit armé interne, plus de 7 000 personnes ont été arrêtées, dont plus de 200 accusées de terrorisme, tandis que la surpopulation carcérale suscite de plus en plus d'inquiétudes.
Source : Prensa Latina