Une note publiée lundi par le Bureau de presse du Saint-Siège indique que la rencontre, privée et confidentielle a duré près de soixante minutes aux cours desquelles le souverain pontife et le président Milei ont abordé la situation en Argentine et des conflits internationaux actuels.
Après avoir accusé le Pape d'ingérences politiques l'an dernier, Javier Milei a adouci le ton, l'encourageant à effectuer une visite officielle dans son pays.
Habitué aux sorties provocantes et impulsives, il avait, pendant sa campagne électorale, traité le Pape de "personnage néfaste", d'"imbécile qui promeut le communisme" ou de "représentant du Malin" sur Terre, avant de changer radicalement de ton, lui présentant ses "excuses" et assurant le "respecter".
Tout semble séparer Javier Milei et ses postures d'extrême droite du jésuite qui prône l'aide aux plus démunis et dénonce les dérives des marchés financiers.
Sur l'écologie, thème fort du pontificat, M. Milei assure que le changement climatique n'est pas "une responsabilité de l'homme", là où le pape dénonce l'impact de l'homme sur la "Maison commune".
Les deux hommes divergent radicalement sur la manière de lutter contre la pauvreté, qui touche 40% de la population argentine.
Depuis le début de son pontificat, le souverain pontife n'a cessé de pointer les inégalités générées par l'économie de marché et d'appeler à protéger les plus vulnérables dans la société.
Sources : Plusieurs