Dans un article, Cristina Fernandez a mis en garde contre les risques des mesures prises par le gouvernement de Javier Milei, qui, selon elle, pourraient accélérer un processus complexe aux conséquences similaires à celles de 1989 et 2001, années marquées par l'instabilité, la fin des mandats et les protestations sociales.
Elle qualifie Milei qui se déclare libertaire, anarcho-capitaliste et ennemi de l'État, de "showman-économiste de
Il entend rééditer les privatisations, les ouvertures aveugles et les dérégulations, et a produit un recyclage inhabituel de personnalités et d'ex-fonctionnaires. Le plus inquiétant est Luis Caputo (ministre de l'Économie), artisan de l'endettement en série de Macri et du retour du FMI.
Elle considère que le décret de nécessité et d'urgence du président et son paquet de lois constituent des modifications du système juridique en faveur des principaux groupes d'affaires et une réforme déguisée de
"Dans l'esprit du président, le seul plan de stabilisation est la dollarisation", a-t-elle ajouté.
Cristina Fernandez a affirmé que le programme de Milei "ne diffère pas beaucoup de celui de la dictature civilo-militaire en termes d'ouverture aveugle de l'économie et de dérégulation de facto du travail, ni de celui des privatisations des années 1990".
Source : Prensa Latina