"Nous n'avons pas encore résolu tous les problèmes, mais cet état d'urgence nous a permis, en tant que gouvernement, à travers les forces armées et la police, d'avoir un plus grand contrôle", a-t-il déclaré dans une interview accordée à des médias locaux.
Noboa a décrété l'état d'urgence et le couvre-feu le 8 janvier, au lendemain d’une série d'attaques dans les rues alors que la police tentait de retrouver Adolfo Macías (Fito), le chef d’un gang criminel évadé de prison.
Selon le décret exécutif, l'état d'urgence devrait durer 60 jours.
Le 9 janvier, le chef de l'État a également déclaré l'existence d'un conflit armé interne pour faire face à la criminalité organisée.
Le président a ainsi ouvert la porte juridique permettant aux militaires et aux policiers d'agir conjointement avec toutes leurs ressources pour neutraliser 22 groupes criminels classés comme terroristes.
Plus de 9 mille personnes ont déjà été arrêtées, dont 241 pour terrorisme présumé, au cours de plus de 118 mille opérations menées par les forces de l'ordre.
Source : Prensa Latina