Les manifestants ont notamment exprimé leur mécontentement contre la suspension des livraisons de nourriture à des milliers de soupes populaires dans tout le pays.
"La faim n'attend pas", tel était le slogan des mobilisations massives qui ont exigé la déclaration d'une urgence alimentaire et dont l'épicentre se trouvait à de Buenos Aires, où les manifestants ont dû faire face au harcèlement de la police.
À midi, les forces de sécurité ont lancé des gaz poivrés et frappé avec leurs matraques les manifestants qui s’étaient rassemblés devant le ministère du capital humain.
Le prétexte, comme c'est le cas depuis que Milei a pris ses fonctions en décembre dernier, est d'appliquer le protocole anti-piquetage qui interdit aux manifestants de fermer les routes.
Des dizaines d'organisations sociales indépendantes de différentes tendances politiques ont participé aux mobilisations, coordonnant plus de 500 barrages routiers dans les principales provinces et dans la capitale.
Les collectifs ont surpris car ils n'avaient pas manifesté ensemble depuis des décennies.
"C'est le début d'un plan de lutte étendu et unifié", a annoncé Eduardo Belliboni, dirigeant du Pôle Ouvrier qui, ces dernières semaines, est devenu l'une des figures les plus visibles des manifestations contre Milei.
L'aide aux soupes populaires, où des milliers de personnes de tous âges vivant dans la pauvreté se rendent chaque jour pour obtenir une assiette de nourriture, a été une source de controverse constante, étant donné qu'elles étaient financées par l'État.
Mais l'arrivée de Milei au gouvernement a mis un frein à cette aide qui est aujourd'hui vitale.
Source : RT
