Lula appelle à retrouver l'esprit de solidarité, de dialogue et de coopération au sein de la CELAC

Édité par Reynaldo Henquen
2024-03-02 11:23:13

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La Havane, 2 mars, (RHC)-  Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a appelé les pays membres de la CELAC, la Communauté des États latino-américains et caribéens, à retrouver l'esprit de solidarité, de dialogue et de coopération.

"Notre région doit continuer à être un exemple de construction de la paix", a-t-il souligné dans son discours devant le 8e Sommet de la CELAC, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

Lula a d’autre part rappelé qu'"il est dans l'intérêt" de toute la région de l'Amérique latine et des Caraïbes d'exiger "la fin du blocus de Cuba" et de "défendre" la souveraineté de l'Argentine sur les îles Malouines. Il a également critiqué l'imposition de sanctions et d'autres formes de coercition en dehors du droit international, estimant qu'"elles sont contre-productives et pénalisent les personnes les plus vulnérables".

Lula a également souligné le rôle de l'Amérique latine et des Caraïbes en tant qu'exemple de paix dans un monde déchiré par les conflits armés et où "les dépenses militaires dépassent les deux ou trois trillions de dollars".

Dans ses réflexions finales, Lula a déclaré que "la tragédie humanitaire à Gaza" exige un esprit commun pour mettre fin à la "punition collective que le gouvernement israélien impose au peuple palestinien", car alors que "des gens meurent en faisant la queue pour obtenir de la nourriture", "l'indifférence de la communauté internationale est choquante".

Sur cette base, il a proposé au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, "une motion de la CELAC exigeant l’arrêt immédiat de ce génocide", basée sur les dispositions de l'article 99 de la Charte des Nations Unies, qui permet d'"attirer l'attention du Conseil de sécurité", puisqu'il s'agit d'"une question qui menace la paix internationale".

"J'appelle les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU à mettre de côté leurs divergences et à mettre fin à ce massacre. Plus de 30 000 personnes sont déjà mortes, dont 80 % de femmes et 8 000 enfants, sans compter le nombre d'enfants disparus. La vie des otages du Hamas est également en jeu et ils doivent être libérés", a-t-il insisté.

 

Source : RT

 



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