"Nous exprimons notre ferme opposition aux actions du gouvernement de (Daniel) Noboa, qui cherche à discréditer l'IESS afin de mettre en œuvre des mesures néolibérales", indique l'appel lancé par le Front uni des Travailleurs, le FUT.
Les travailleurs s'opposent au projet du gouvernement d'"augmenter les années de cotisation, d'augmenter le pourcentage des cotisations individuelles et de modifier le calcul de la pension de retraite", car ils considèrent que ces mesures "affecteront négativement les travailleurs actuels et les futurs retraités".
En février dernier, Eduardo Peña, président du conseil d'administration de l'IESS, dans une interview accordée à Teleamazonas, a avancé l'idée d'augmenter le montant des cotisations de retraite.
Lors de sa campagne électorale l'année dernière, l'actuel président Noboa avait pourtant promis d'augmenter les pensions et de les aligner sur le salaire de base de la population.
D'autre part, les travailleurs rejettent le montant que le gouvernement prévoit d'accorder à l'IESS cette année, conformément à la pro-forma budgétaire.
L'IESS exige que l'État lui verse quelque 3 milliards 706 millions de dollars en 2024, alors que le gouvernement a fixe ce budget à 2 milliards 218,7 millions de dollars.
"Nous dénonçons le fait que 32% du budget soit consacré au paiement de la dette extérieure, reléguant le paiement de la dette sociale et provoquant des coupes dans les ressources destinées à l'IESS. Cette situation compromet la durabilité et la qualité des services offerts à nos assurés", affirment les syndicats.
Source : RT