Les Péruviens se réveillent avec des changements constitutionnels controversés

Édité par Reynaldo Henquen
2024-03-22 10:10:54

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La Havane, 22 mars, (RHC)- Le Congrès du Pérou a modifié, du jour au lendemain, 53 des 206 articles de la constitution néolibérale sans consultation de la population et après avoir bloqué les propositions en faveur d'une assemblée constituante.

La loi consacrant les modifications est entrée en vigueur après avoir été approuvée par le gouvernement sans commentaire ni résistance.

La loi a rétabli le Sénat et la réélection des parlementaires rejetés par plus de 80 % des électeurs lors du référendum de décembre 2018.

La majorité du Congrès, composée de bancs d'extrême droite et de centre-droit, a dédaigné les demandes de l'opposition de gauche et du centre en faveur d'un nouveau référendum qui donnerait aux citoyens la possibilité de modifier ou de ratifier leur décision prise il y a plus de quatre ans.

"Malgré le fait que près de 14 millions de Péruviens ont rejeté le retour au bicamérisme lors du référendum de 2018, la présidente Dina Boluarte a promulgué la loi approuvée par 91 parlementaires, qui passe également en contrebande la réélection consécutive", commente le quotidien La República, qui mentionne la désapprobation du pouvoir législatif par plus de 80 % de la population dans les sondages.

Les constitutionnalistes qui critiquent les mesures du parlement soulignent que ce dernier, avec ses réformes et normes antérieures, affecte l'équilibre entre les branches du gouvernement.

Sur le plan politique, l'opposition de gauche avertit que les changements visent à l'hégémonie politique conservatrice et sont complétés par des efforts pour remplacer les autorités électorales avec l'argument d'avoir de plus grandes garanties pour les prochaines élections générales.

Source : Prensa Latina

 



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