Dans une lettre adressée à la ministre de l’Intérieur, Monica Palencia, l'Alliance - qui regroupe 14 organisations - demande que l'usage disproportionné et illégitime de la force contre les habitants de la ville soit clarifié et sanctionné.
La lettre souligne que les habitants de Palo Quemado ont été victimes d'abus de la force publique alors qu'ils résistaient à l'imposition de procédures administratives anticonstitutionnelles visant à favoriser des intérêts corporatistes.
La lettre dénonce le fait que le juge Mesias Robayo, qui a suspendu le 25 mars la consultation environnementale que le gouvernement cherchait à imposer pour faire avancer le projet minier, a été gravement blessé après cette ordonnance.
L'Alliance s'est interrogée sur la façon dont le pouvoir exécutif considère les paysans et les autochtones qui défendent la terre comme des "terroristes".
Ils ont rappelé dans le texte que l'état d'urgence actuel et la restriction du droit de réunion n'incluent pas la limitation du droit de manifester, selon un arrêt de
Source : Prensa Latina