L’Amérique Latine réagit à l’aggravation de la situation au Moyen-Orient

Édité par Reynaldo Henquen
2024-04-15 09:08:37

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La Havane, 15 avril, (RHC)- Un groupe de pays latino-américains ont réagi à l’aggravation de la situation au Moyen-Orient suite à la riposte iranienne au bombardement par Israël du consulat iranien à Damas.

Le président colombien, Gustavo Petro, a demandé à l’ONU une réunion d’urgence et plaidé pour une solution de paix au Moyen-Orient.

Il a par ailleurs exprimé son rejet des déclarations de l’OEA, l’Organisation des États Américains, s’alignant sur Israël.

"Le génocide est et précède toute barbarie, ainsi donc l’OEA doit s’exprimer dans le but le plus absolu de la paix. Le reste n’est que de la propagande géopolitique qui ne mène qu’à la destruction humaine. Ce n’est ni l’Iran ni Israël, c’est la paix l’objectif de l’OEA" a-t-il souligné sur son compte X.

De son côté, la présidente du Honduras, Xiomara Castro, qui assure la présidence tournante de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens, a offert son appui à l’ONU afin d’activer les mécanismes nécessaires et "éviter une nouvelle guerre" au Moyen-Orient, dont les conséquences seraient imprévisibles.

Sur son compte X, elle a rappelé la Proclamation de l’Amérique Latine et les Caraïbes comme Zone de paix et souligné qu’on peut sauver l’humanité, en respectant le droit international, en faveur de la paix et de la sécurité.

De son côté, le président bolivien, Luis Arce, a confirmé son engagement de faire du monde une zone de paix. Il a rappelé que "la guerre est le pire chemin pour résoudre les conflits internationaux".

A la différence de beaucoup de ses homologues latino-américains, le  président équatorien, Daniel Noboa, a exprimé son soutien au régime d’Israël.

Depuis Caracas, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a déploré l’aggravation dramatique de la situation au Moyen-Orient ces dernières semaines à cause du génocide en Palestine, de l’irrationalité d’Israël et de l’inaction du système des Nations Unies.

Le ministère mexicain des Affaires étrangères a exprimé sa préoccupation pour les frappes iraniennes sur le territoire israélien et averti du coût élevé de cette action qui pourrait entraîner la perte de milliers de vies humaines.

Dans un communiqué, le Brésil a appelé toutes les parties en conflit à agir avec modération.

A Buenos Aires, le ministère argentin des Affaires étrangères a condamné l’attaque iranienne. Le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni, a annoncé l’annulation de la visite du président Javier Milei en Europe pour mettre en place un comité de crise suite aux derniers événements survenus au Moyen-Orient.

Le ministère cubain des Affaires étrangères a quant à lui émis une déclaration appelant à la paix au Moyen-Orient et réaffirmant la condamnation du génocide du peuple palestinien par Israël.

 

Sources : Plusieurs

 

 



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