C'est "une nécessité" pour "parvenir à la paix", a déclaré le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, devenu l'une des voix les plus critiques à l'égard d'Israël au sein de l'UE depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza et qui était à la manœuvre depuis des mois pour rallier d'autres pays à la décision de Madrid de reconnaître un Etat palestinien.
Son homologue irlandais, Simon Harris, a estimé, pour sa part, qu'il s'agissait de "maintenir l'espoir en vie" au Moyen Orient.
"J'appelle de nouveau le Premier ministre (israélien Benjamin) Netanyahu à écouter le monde et à arrêter la catastrophe humanitaire" dans la bande de Gaza, a-t-il poursuivi, alors que le chef de la diplomatie norvégienne Espen Barth Eide a jugé "regrettable que le gouvernement israélien ne montre aucun signe d'engagement constructif".
Depuis ce mardi l’État de Palestine est reconnu par 145 des 193 Etats membres de l'ONU, selon des chiffres donnés par l'Autorité palestinienne.
Source : Prensa Latina