La libération de Julian Assange est largement saluée en Amérique Latine

Édité par Catherin López
2024-06-26 14:16:21

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La libération de Julian Assange est largement saluée en Amérique Latine

 

La Havane, 26 juin, (RHC)- La libération de Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, est largement saluée en Amérique Latine.

 

Après cinq ans de détention provisoire au Royaume-Uni, le fondateur de WikiLeaks a conclu un accord avec la justice des Etats-Unis qui réclamait son extradition.

 

Il était poursuivi pour avoir divulgué plus de 700 mille documents confidentiels sur les activités militaires de Washington en Irak et en Afghanistan à partir de 2010.

 

Dans un message posté sur X le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a considéré sa libération comme une victoire de la liberté et de la lutte de l’humanité pour le respect des droits humains.

Le chef de la diplomatie vénézuélienne, Yvan Gil, a souligné de son côté que le journaliste australien a été libéré après un emprisonnement injuste visant à intimider ceux qui défendent la vérité et la paix et qui dénoncent l’impérialisme.

 

Pour sa part, le secrétaire exécutif de l’ALBA-TCP, l’Alliance des Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples, a souligné sur son compte  X que Julian Assange n’a jamais dû être poursuivi et encore moins emprisonné.

 

L’ancien vice-ministre équatorien des Affaires étrangères a rappelé que le gouvernement de Rafael Correa avait octroyé à Julian Assange l’asile politique dans l’ambassade de l’Equateur à Londres, en honorant l’engagement du pays avec les normes du droit international alors que le gouvernement servile de Lenin Moreno a livré Assange à ses bourreaux dans un épisode honteux de notre histoire, a-t-il déploré.

 

Le président de la Confédération des Nationalités indigènes de l’Equateur, Leonidas Iza, a quant à lui, signalé que Moreno a violé les droits humains du fondateur de WikkiLeaks. "L’histoire jugera sa trahison", a-t-il souligné.

 

De son côté, l’ancien président équatorien, Rafael Correa, a souligné qu’on a volé à Julian Assange 12 ans de sa vie pour dire la vérité.

 

Depuis Bogota, le président Gustavo Petro, a invité Julian Assange et sa femme à visiter la Colombie quand il le voudra.

 

Sur X, le président Petro a estimé que la prison et la torture endurée par Assange a été un attentat à la liberté de presse.

 

"Dénoncer le massacre de civils en Irak par l’action militaire des Etats-Unis a été son crime, maintenant le massacre se répète à Gaza", a indiqué le président  Petro. Source : Prensa Latina

 



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