Ce bilan n'est toujours pas définitif car parmi les plus de 100 blessés certains sont en danger de mort, a indiqué l'hôpital qui a accueilli les victimes de l'attentat.
Des sources officielles indiquent que l'attentat kamikaze visait un poste de contrôle des miliciens houthis sur la place Tahrir, qui devait être le point de départ d'une manifestation contre la nomination d'Ahmed Awad bin Mubarak au poste de premier ministre.
La manifestation a été annulée suite à la publication par l'agence de presse Saba News, d'une lettre dans laquelle Awad bin Mubarak décline la proposition du président Abd Rabu Mansur Hadi.
L'attentat, l'un des plus sanglants perpétrés à Sanaa, n'a été revendiqué par aucune organisation mais tout porte à croire qu'une branche locale d'Al Quaïda en serait responsable.
Hier, des attaques à la dynamite ont visé les forces policières dans la province de Beida, dans le sud du pays, et ont fait 9 morts parmi les policiers et un chez les civils.