Dimanche, quatre jeunes entre 13 et 17 ans ont été abattus par balles lorsqu’ils participaient à une fête d’anniversaire, à Quilicura, une commune de la région métropolitaine de Santiago.
Mardi, cinq autres personnes ont été tuées dans une fusillade, à Lampa, une autre commune de la région métropolitaine de Santiago. Le bilan comprend quatre blessés et 8 personnes détenues.
Au milieu du climat de commotion sociale déclenché par ces crimes et d’autres qui ont fait en tout 20 morts en cinq jours, l’opposition a renforcé sa campagne pour exiger la démission de la ministre de l’Intérieur, Carolina Toha et convoqué une session spéciale du Congrès pour aborder la crise.
Pourtant, le président Boric se refuse à remanier son cabinet.
"Face aux demandes absurdes de démission… je tiens à préciser que le gouvernement travaille sans répit" a déclaré le président Gabriel Boric.
"Au lieu de diviser, nous avons besoin d’unité pour relever le défi. Ce n’est pas une question de partis politiques, il s’agit de nous unir en tant que société pour attraper et désarticuler ces criminels et délinquants… Nous n’allons pas permettre que le crime organisé remporte la bataille", a-t-il ajouté.
La ministre de l’Intérieur a annoncé que pour faire face à la crise, la police d’enquête élargira le contrôle sur la population migrante, le plan contre le micro-trafic de drogue sera renforcé et les tâches des commissariats seront restructurées pour pouvoir disposer de plus d’effectifs dans les rues.
Source : RT