Daniel Noboa y Verónica Abad. (Foto:PL)
La Havane, 26 août, (RHC)- Le juge Fernando Muñoz, du Tribunal du contentieux électoral (TCE) de l'Équateur, a admis cette fin de semaine la plainte contre le président Daniel Noboa, déposée par sa vice-présidente, Veronica Abad. Il a convoqué une audience pour le 12 septembre.
La vice-présidente poursuit le chef de l'exécutif pour violence politique présumée à caractère sexiste, un délit considéré comme "très grave" et passible d'une suspension des droits politiques de deux à quatre ans, d'une destitution et d'une amende.
Outre M. Noboa, l'accusation concerne la ministre des Affaires étrangères, Gabriela Sommerfeld, le vice-ministre de l’Intérieur, Esteban Torres, et la conseillère présidentielle, Diana Jacome.
La procédure intervient en pleine période de présentation des candidatures en vue des élections de février 2025, pour lesquelles Noboa entend se représenter et pour lesquelles il a déjà été annoncé comme pré-candidat représentant son mouvement Action Nationale Démocratique (ADN).
D'autre part, le Tribunal du Contentieux Electoral attend également le traitement d'une plainte contre la vice-présidente pour infraction électorale présumée, et si elle la perd, elle ne pourra pas assumer la présidence lorsque Noboa demandera l'autorisation de faire campagne pour sa réélection.
Source : Prensa Latina