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Devant la foule immense qui s’est rassemblée à Caracas, le président Maduro a réitéré son appel à l’unité nationale.
"Je peux dire que nous avons consolidé la victoire, nous avons consolidé la paix, nous consolidons la croissance économique", a-t-il assuré. "En tant que président [...] réélu et triomphant le 28 juillet, je ratifie mon appel à l'unité nationale, à la paix, au travail pour le redressement et la prospérité du Venezuela", a-t-il souligné.
De son côté, le président de l'Assemblée Nationale, Jorge Rodriguez, a assuré que le peuple vénézuélien restait dans la rue pour défendre la paix et son avenir.
"Le projet de l'extrême droite est un projet de mort, de violence, de fascisme, et nous, dans les rues du Venezuela, nous continuerons à défendre la révolution et notre président", a-t-il déclaré dans des propos diffusés par la chaîne Venezolana de Televisión.
"Il ne faut pas négocier avec le fascisme, a-t-il souligné, le fascisme doit être anéanti, parce qu'il est l'expression de la barbarie, l'expression de la haine et du génocide, comme celui perpétré par Israël dans la bande de Gaza, en Palestine".
Selon lui, des scénarios comme celui vécu par ces personnes sont ce que l'extrême droite souhaite pour le Venezuela.
"C'est pourquoi nous sommes aujourd'hui dans la rue pour défendre notre victoire, pour célébrer la victoire du chef de l'État, mais aussi pour dénoncer les crimes atroces contre l'humanité qui sont perpétrés dans la bande de Gaza et au Liban", a-t-il déclaré.
Pour sa part, le premier vice-président du Parti socialiste unifié du Venezuela, Diosdado Cabello, également présent à la manifestation, a qualifié les événements de Gaza de génocide et a considéré les Nations Unies comme un organe inopérant et obsolète qui ne prend aucune décision.
"Aujourd'hui, nous marchons pour la paix, pour la tranquillité, mais aussi pour rejeter la violence, la guerre", a-t-il déclaré.
Les médias locaux ont diffusé des images des manifestations à Caracas, ainsi que dans d'autres États, notamment Nuevo Esparta, Yaracuy, Amazonas, Apure, Aragua, Táchira et Cojedes. (Source : Prensa Latina)