A Lima et dans d’autres grandes villes péruviennes, la circulation des transports publics était ostensiblement réduite.
La journée a été marquée par une forte présence policière et militaire, conformément aux idées répandues par le gouvernement selon lesquelles les travailleurs des transports ont des motivations politiques et veulent perturber le fonctionnement de l'économie.
Selon le ministère de l'intérieur, 14 000 policiers et 4 000 militaires ont été appelés pour contrôler les éventuels troubles causés par les manifestants.
Face à la militarisation des rues, de nombreux travailleurs des transports ont affirmé que tous ces policiers et officiers en uniforme devraient protéger la population contre l'extorsion et les menaces d'assassins à gages.
Ils ont également dénoncé le gouvernement pour avoir menti et caché des informations face à l'escalade de la violence qui secoue le pays.
L'Alliance nationale des travailleurs du transport péruvien a signalé que 14 personnes avaient été tuées depuis que l'état d'urgence a été déclaré dans 13 districts de la capitale, le 27 septembre.
Source : TeleSur