Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié vendredi d’intolérables les tirs attribués à Israël qui ont blessé jeudi deux casques bleus au Liban.
"Je condamne le fait qu’il y ait eu des tirs contre un site des Nations Unies, blessant deux casques bleus, ce qui constitue une violation du droit humanitaire international", a-t-il déclaré à la presse.
" Il y a eu naturellement une réaction de nombreuses parties en solidarité avec les casques bleus qui ont été blessés, et pour dire très clairement à Israël que cet incident est intolérable et ne peut pas se répéter", a ajouté Antonio Guterres, lors du sommet de l’ASEAN au Laos.
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Pour sa part, le Royaume-Uni s’est dit consterné.
"Il est essentiel que les casques bleus et les civils soient protégés" a déclaré une porte-parole du Premier ministre britannique qui a réitéré l’appel de Londres à un cessez-le-feu immédiat.
De son côté, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a appelé vendredi la communauté internationale à ne plus livrer d’armes à Israël, jugeant nécessaire de ne pas contribuer, d’une manière ou d’une autre, à l’escalade de la violence au Moyen-Orient.
"Il est urgent, à la lumière de tout ce qui se passe au Moyen-Orient, que la communauté internationale cesse d’exporter des armes au gouvernement israélien", a déclaré Pedro Sanchez à l’issue d’une rencontre à Rome avec le Pape François.
A Managua, la vice-présidente nicaraguayenne, Rosario Murillo, a annoncé que le président Daniel Ortega avait donné l’ordre de donner suite à l’appel du parlement à la rupture des relations avec le régime de Tel-Aviv.
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