Bolivie : Evo Morales dénonce une tentative d’attentat contre lui

Édité par Reynaldo Henquen
2024-10-28 09:40:31

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La Havane, 28 octobre, (RHC)- L'ancien président bolivien, Evo Morales, a déclaré avoir survécu à une  tentative d’attentat dimanche matin, alors qu'il circulait sur la route qui relie Villa Tunari à Shinahota, dans le département de Cochabamba, une région considérée comme son principal fief politique.

Le véhicule dans lequel il se trouvait a été touché par 14 balles et le conducteur du véhicule a été blessé. Les médias locaux font état d'une atmosphère tendue dans la région.

Les partisans d’Evo Morales se sont mobilisés. La région reste en alerte pour faire face à d'éventuels nouveaux incidents.

Le président bolivien, Luis Arce, a ordonné l'ouverture d'une enquête judiciaire pour éclaircir les faits.

« L'exercice de toute pratique violente en politique doit être condamné et clarifié. Ce n'est pas en cherchant les morts que l'on résout les problèmes, ni par des spéculations biaisées, a écrit le président Arce sur le réseau social X.

Le président cubain Miguel Díaz-Canel a publié sur son compte X un message de soutien à Evo Morales. « Nous exprimons notre solidarité avec le frère Evo Morales face à la tentative d'attentat dont il a été victime. Nous rejetons toute forme de violence, qui ne conduit qu'au chaos et à l'instabilité politique », a déclaré le président Díaz-Canel.

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a pour sa part fermement rejeté la tentative d'assassinat perpétrée « contre le frère Evo Morales ».

Le gouvernement nicaraguayen et le Front sandiniste de libération nationale  ont exprimé  leur solidarité avec le peuple bolivien de même que le président de la Colombie, Gustavo Petro.

« Toute ma solidarité avec Evo, le fascisme progresse dans toute l'Amérique latine. Il ne s'agit plus seulement de l'élimination légale, ils passent maintenant à l'habituel : l'élimination physique de ceux qui pensent différemment. La décision de la droite de rompre le pacte démocratique met en danger les décisions du vote populaire », a écrit le dirigeant colombien sur son réseau social X.

 

Sources : Plusieurs  



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