Le véhicule dans lequel il se trouvait a été touché par 14 balles et le conducteur du véhicule a été blessé. Les médias locaux font état d'une atmosphère tendue dans la région.
Les partisans d’Evo Morales se sont mobilisés. La région reste en alerte pour faire face à d'éventuels nouveaux incidents.
Le président bolivien, Luis Arce, a ordonné l'ouverture d'une enquête judiciaire pour éclaircir les faits.
« L'exercice de toute pratique violente en politique doit être condamné et clarifié. Ce n'est pas en cherchant les morts que l'on résout les problèmes, ni par des spéculations biaisées, a écrit le président Arce sur le réseau social X.
Le président cubain Miguel Díaz-Canel a publié sur son compte X un message de soutien à Evo Morales. « Nous exprimons notre solidarité avec le frère Evo Morales face à la tentative d'attentat dont il a été victime. Nous rejetons toute forme de violence, qui ne conduit qu'au chaos et à l'instabilité politique », a déclaré le président Díaz-Canel.
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a pour sa part fermement rejeté la tentative d'assassinat perpétrée « contre le frère Evo Morales ».
Le gouvernement nicaraguayen et le Front sandiniste de libération nationale ont exprimé leur solidarité avec le peuple bolivien de même que le président de
« Toute ma solidarité avec Evo, le fascisme progresse dans toute l'Amérique latine. Il ne s'agit plus seulement de l'élimination légale, ils passent maintenant à l'habituel : l'élimination physique de ceux qui pensent différemment. La décision de la droite de rompre le pacte démocratique met en danger les décisions du vote populaire », a écrit le dirigeant colombien sur son réseau social X.
Sources : Plusieurs