La Havane, 31 octobre, (RHC)- Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires brésilien, Flavio Macieira, suite aux déclarations récurrentes d’ingérence et d’impolitesse de la part de porte-parole autorisés par le gouvernement brésilien, en particulier celles faites par le conseiller spécial pour les Affaires étrangères, Celso Amorim.

 «Se comportant davantage comme un messager de l'impérialisme nord-américain, il s'est impertinemment consacré à émettre des jugements de valeur sur des processus qui n'appartiennent qu'aux Vénézuéliens et à leurs institutions démocratiques», indique la note en référence à Celso Amorim.

Pour Caracas, les affirmations faites par Celso Amorim devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des Députés, selon lesquelles le principe de transparence n’a pas été respecté lors des élections au Venezuela font partie d’une agression constante qui mine les relations politiques et diplomatiques entre les deux Etats.

Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a qualifié d’attitude anti-latino-américaine, s’opposant aux principes fondamentaux de la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens, le veto opposé par le Brésil à l’entrée du Venezuela dans le groupe des BRICS, lors du Sommet de Kazan.

Le communiqué dénonce également «le comportement irrationnel des diplomates brésiliens» qui, contre l'approbation des autres membres des Brics, ont adopté une politique de blocus, semblable à celle des mesures coercitives unilatérales et de la punition collective du peuple vénézuélien.

Le diplomate brésilien a été informé que le Venezuela réserve, dans le cadre de sa politique étrangère, «les actions nécessaires en réponse à cette attitude, qui compromet la collaboration et le travail conjoint qui, jusqu'à présent, a été développé dans tous les espaces multilatéraux».

Source : Prensa Latina