Pourtant, la présidente de la rencontre, la ministre colombienne de l’Environnement et du Développement durable, Susana Muhamad, a déclaré que l'événement pouvait être qualifié d'historique en raison du niveau élevé de participation et des accords conclus malgré les défis qui subsistent.
Elle a indiqué que le premier des objectifs atteints a été de faire de cette édition
Deuxièmement, elle a signalé qu'il a été possible de rehausser le profil de l'agenda de la biodiversité face à la décarbonisation et au changement climatique, avec la visite de 5 chefs d'État, de ministres des Affaires étrangères, de plus de 115 ministres et de plus de 170 délégations internationales.
La troisième chose, a-t-elle dit, est qu'il a été possible de lancer un mouvement mondial pour la paix avec la nature, qui ne restera pas sur le papier. Susana Muhamad a rappelé qu'en termes d'accords, l'approbation d'un organe permanent pour les peuples autochtones et les communautés locales dans
Elle a également mentionné l'inclusion du Fonds de Cali, qui sera alimenté par les contributions des entreprises privées sur l'utilisation des ressources génétiques lorsqu'elles se trouvent dans des bases de données numériques, qu'elle a décrit comme un mécanisme innovant et extrêmement important.
Elle a toutefois reconnu que les questions relatives à la stratégie financière et à la fourniture des ressources nécessaires à la protection de la biodiversité n'avaient pas été approuvées et qu'il n'y avait pas eu de consensus sur le cadre de contrôle permettant de suivre les actions des États en la matière.
Ces questions inachevées, a-t-elle souligné, posent des défis à
En résumé, cette COP a été celle du peuple, elle a installé
Source : Prensa Latina