La loi prévoit la pénalisation sévère des ressortissants vénézuéliens qui appellent à l'imposition de mesures coercitives unilatérales, à l'intervention militaire ou qui portent atteinte de quelque manière que ce soit à la sécurité, à la souveraineté ou aux intérêts du pays et de ses habitants.
Au travers de 18 articles, il est proposé que ceux qui encouragent ou demandent à des pays tiers d'entreprendre des actions portant atteinte aux intérêts nationaux ou aux droits inscrits dans la constitution, soient sanctionnés par des peines qui, dans le pire des cas, pourraient être de 30 ans d'emprisonnement et une exclusion permanente des avantages procéduraux tels que la grâce ou l'amnistie.
L’Assemblée Nationale a ainsi réagi à l’adoption par
Cette initiative interdirait aux États-Unis de conclure des contrats avec des personnes qui ont des opérations commerciales avec le gouvernement de Nicolas Maduro, sauf autorisation explicite de Washington.
La proposition a été publiquement soutenue par la dirigeante de l'opposition Maria Corina Machado, qui a remercié les membres du Congrès nord-américain sur son compte X. Elle a assuré qu'il s'agissait d'un «pas pour exiger des comptes du régime de Maduro». Après cela, le bureau du procureur général du Venezuela a ouvert une enquête sur elle pour trahison, conspiration avec des pays étrangers et association en vue de commettre un crime.
Source : RT