Lors de sa conférence de presse habituelle, elle a répondu à une question sur les stratégies anti-mexicaines lancées par des politiciens des États-Unis et du Canada.
«Nous sommes un grand pays avec d'énormes richesses, avec nos propres problèmes que nous traitons et développons, et avec un présent et un avenir très prometteurs», a-t-elle déclaré.
La présidente a souligné que, par exemple, les États-Unis et le Canada sont confrontés à de graves crises dues à la consommation de fentanyl, ce qui n'est pas le cas du Mexique.
«Nous sommes donc différents (...), ce sont des problèmes différents, mais cela ne veut pas dire que nous sommes moins, jamais», a-t-elle déclaré, faisant référence au Premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, qui a déclaré qu'il était “insultant” de comparer le Canada au Mexique.
Plus tard, l'ambassadrice du Canada à Washington, Kirsten Hillman, a affirmé, avec une pointe de mépris, que le Premier ministre Justin Trudeau avait fait comprendre à Trump que les problèmes à la frontière nord-américaine et avec le Mexique en matière de drogue et d'immigration n'étaient «pas comparables».
Pour Mme Sheinbaum, les déclarations de ce type s'expliquent par le fait que des élections auront lieu l'année prochaine au Canada.
«Ce que nous défendrons toujours, c'est que le Mexique ne soit pas utilisé dans le cadre de leurs campagnes électorales. Tout le monde devrait veiller les uns sur les autres. Nous sommes en relation les uns avec les autres, nous nous coordonnons, nous nous complétons sur les questions commerciales et les autres vertus de la relation bilatérale et trilatérale », a-t-elle déclaré.
Source : RT
