Veronica Abad était présente ce lundi au siège du Complexe Judiciaire Nord, dans cette capitale, avec une Constitution dans les mains.
La ministre du Travail, Ivonne Núñez, a fait distribuer un document de 459 pages justifiant sa décision.
La juge Nubia Vera, en charge de l'affaire, a accordé une suspension de séance de deux heures à la défense d'Abad pour qu'elle puisse examiner la documentation.
Plus tôt dans la matinée, des personnes étaient intervenues pour présenter des recours «amicus curiae» contre la sanction.
Dans des déclarations à la presse, Veronica Abad a remercié ceux qui ont soutenu sa demande d'annulation de la sanction et critiqué ceux qui s'y sont opposés.
Elle a déclaré que si Mme le juge lui donne raison et accepte la mesure de protection, elle retournera immédiatement à son bureau.
La sanction contre Mme Abad a été prononcée le 9 novembre pour «abandon injustifié de son travail », car elle n'a pas effectué, dans les délais prévus, son transfert d'Israël, où elle était ambassadrice, vers
La vice-présidente a dénoncé à plusieurs reprises le harcèlement et la persécution du gouvernement, qui se sont étendus à sa famille, dans le but de l'empêcher de prendre ses fonctions à la tête de l'exécutif en janvier prochain, lorsque Daniel Noboa devra s'absenter pour faire campagne en vue de sa réélection.
Source : Prensa Latina