Conseil de sécurité de l'ONU
La Havane, 3 janvier, (RHC)- Le Conseil de sécurité de l'ONU se penchera aujourd'hui sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, alors qu'Israël poursuit ses bombardements sur la bande de Gaza et continue de refuser la paix.
La veille, l'armée israélienne a tué 15 Palestiniens lors de plusieurs frappes aériennes sur l'enclave côtière assiégée, selon les autorités israéliennes.
Depuis le début de l'escalade de la violence, le 7 octobre 2023, plus de 45 500 Palestiniens ont été tués à Gaza, tandis que le nombre de blessés dépasse 108 000 et que des milliers de corps gisent sous des décombres.
Ce n'est qu'une partie de plus de sept décennies et demie d'un long conflit au cours duquel les Palestiniens ont été dépossédés de leurs terres par Israël.
En mai dernier, l'Assemblée générale a adopté à une écrasante majorité une résolution établissant que l'État de Palestine pouvait prétendre à un siège à part entière en vertu des statuts de l'organisation, ce qui constitue une preuve évidente du soutien de la communauté internationale.
Hier, cinq membres élus du Conseil de sécurité ont officiellement entamé leur mandat de deux ans : le Danemark, la Grèce, le Pakistan, le Panama et la Somalie.
Pour l'ambassadeur algérien Amar Bendjama, président de cette instance pour le mois de janvier, «le monde est confronté à de nombreux défis qui menacent la paix et la sécurité internationales» et il s'est dit préoccupé par le scénario au Moyen-Orient.
Le Conseil de sécurité des Nations unies compte cinq membres permanents : La Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis. Ce dernier, principal allié de Tel-Aviv, a opposé son veto à cinq projets de résolution demandant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Toute action en faveur de la paix au sein du Conseil de sécurité semble être vouée à l’échec. (Source : Prensa Latina)
