Par le biais de son compte X, Alejandro Muñoz a signalé que le chef de l'État avait déposé une plainte pénale contre lui pour le délit présumé de simulation et d'usurpation de fonctions publiques.
Le secrétaire de l'Assemblée a qualifié d'illégale et d'irrationnelle la demande du chef de l'exécutif qui, selon lui, cherche à l'intimider, et souligné que ses principes ne sont pas contestables.
Avec le règlement, Noboa a annoncé qu'il serait absent du pouvoir sous l'argument de "force majeure", en raison de la campagne électorale, à partir de jeudi à 17 heures, heure locale, jusqu'au dimanche 12 janvier, et qu'il serait remplacé par Cynthia Gellibert, qu'il a lui-même désignée comme vice-présidente.
Selon lui, le président a commis plusieurs erreurs juridiques en ne demandant pas l'autorisation de faire campagne pendant toute sa durée et en confiant le pouvoir à un autre fonctionnaire qui n'est pas Veronica Abad, la vice-présidente constitutionnelle. Cette dernière a accusé le gouvernement lui-même de promouvoir un coup d'État en violant les règles juridiques.
Au moins quatre candidats à la présidence ont accusé le président d'avoir commis des infractions électorales, ce qui a été rejeté par le ministre du Gouvernement, José de
L'article 93 du code de la démocratie prévoit pourtant un congé sans solde pour les fonctionnaires candidats à la réélection.
Plusieurs partis et mouvements politiques équatoriens ont condamné la plainte déposée par le président Daniel Noboa contre le secrétaire de l'Assemblée Nationale.
Le banc de
"En Équateur, la politique consistant à utiliser la loi comme instrument de pression a porté atteinte à l'intégrité de la justice à tous les niveaux", a déclaré le mouvement Révolution citoyenne dans un communiqué.
Le parti Construye a également rejeté le recours en justice contre Muñoz.
"Il s’avère alarmant que le gouvernement transforme en ennemis ceux qui, attachés à
Par ailleurs, la direction national du Parti Social Chrétien a souligné que Noboa prétend une nouvelle fois faire taire ceux qui, avec la justice et la vérité, ne permettent pas que
Mauricio Alarcon, directeur exécutif de
Il a affirmé que l’action du président a un but intimidateur et menace l’indépendance des fonctions.
Source : Prensa Latina