«Notre position a toujours été l'unité de l'Amérique latine et des Caraïbes, c'est l'histoire de notre pays et nous rechercherons toujours cette unité», a-t-elle déclaré en réponse à la question d'un journaliste lors de sa conférence de presse habituelle.
La présidente a rappelé que le Mexique est un partenaire commercial des États-Unis et qu'il entretient des relations étroites avec ce pays, mais elle a insisté sur l'idée que le continent dans son ensemble «peut devenir une puissance économique tout en respectant la souveraineté de chacun des pays».
Elle a d’autre part déclaré qu'elle ne croyait pas que les États-Unis imposeraient des droits de douane de 25% sur les produits mexicains, comme l'a menacé le président Donald Trump.
Elle a signalé que si cela se produisait, le Mexique avait un plan.
Comme je l'ai dit, a-t-elle ajouté, il y a des pourparlers, il y a un dialogue. Nous ne pensons donc pas que cette définition des droits de douane va se produire, mais nous sommes également prêts.
Quelques heures après son investiture le 20 janvier, le président Donald Trump a réaffirmé qu'il imposerait cette taxe aux produits en provenance du Canada et du Mexique, sous prétexte qu'ils laissaient entrer dans le pays «des quantités massives de personnes et de fentanyl».
Cependant, les données du Bureau nord-américain des douanes et de la protection des frontières contredisent les affirmations du président Trump sur la prétendue «invasion» d'immigrants sans papiers.
Les statistiques montrent qu’au 18 janvier de cette année, le chiffre des passages illégaux à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis avait connu une diminution de 78 %.
Source : Prensa Latina