La Havane, 1er janvier, (RHC)-  Dirigées par des ouvriers du bâtiment, des manifestations populaires ont commencé vendredi dans les principales villes du Panama pour rejeter la visite du secrétaire d'État nord-américain, Marco Rubio.

Ce dernier aurait pour but de « passer en revue l'agenda Trump », ce qui, dans le cas du Panama, souligne la menace du président étasunien de reprendre le Canal.

L'agenda de Marco Rubio au Panama comprend une visite de la voie d'eau interocéanique, qui ne prévoit pas, pour l'instant, de rencontre avec son administrateur Ricaurte Vásquez.

Le lundi 3 février, Rubio supervisera un vol de rapatriement de migrants irréguliers vers la Colombie, dans le cadre du mémorandum signé entre le Panama et les États-Unis le 1er juillet.

 « Nous n'acceptons pas et nous ne permettrons pas à l'envoyé de Trump de venir dicter des lignes à un pays libre et souverain», a déclaré Ronald Adamson, l'un des dirigeants du puissant Syndicat national unique des travailleurs de la construction et des industries similaires au correspondant de l’agence Prensa Latina.

Le secrétaire général de ce syndicat, Saul Méndez, a également déclaré à cette agence de presse que le diplomate n'avait rien à chercher dans ce pays.

Saul Méndez a demandé au fonctionnaire et à son gouvernement de respecter les traités signés en septembre 1977 à Washington par les présidents James Carter (1977-1981) et Omar Torrijos (1979-1981), qui ont rendu l'administration de la voie d'eau interocéanique aux Isthmiens en 1999.

Source : Prensa Latina