La Havane, 22 février, (RHC)- La justice argentine a pris les premières mesures dans l'enquête sur la méga-escroquerie connue sous le nom de «cryptogate», qui implique le président Javier Milei et plusieurs hommes d'affaires liés au gouvernement.

Jusqu'à présent, les chefs d'inculpation retenus sont l'abus de pouvoir, la fraude, le trafic d'influence et la corruption.

Milei, qui est en voyage aux États-Unis, est l'un des accusés car il a promu depuis ses réseaux sociaux la monnaie numérique $Libra, dont la valeur s'est multipliée en quelques minutes, pour chuter brutalement en raison du départ d'une minorité d'investisseurs qui, semble-t-il, ont manipulé l'information en amont.

Outre le président, le procureur Eduardo Taiano cite un groupe d'investisseurs présumés qui seraient à l'origine de la création et du lancement de $Libra, et qui auraient tenu des réunions avec le chef de l'État et d'autres fonctionnaires de la Casa Rosada.

Dans le cas de Mark Davis, il s'agit d'un jeune Américain, propriétaire de la société Kelsier Ventures, créatrice du jeton controversé, et qui serait également « conseiller de Javier Milei », dont il attendrait des « instructions ».

Entre autres mesures, le procureur a émis des demandes de rapports à la Banque centrale, à des organismes publics liés au sujet, et à des entreprises du monde numérique comme Google. Le procureur Taiano veut préciser quelles entreprises ont été impliquées dans la commercialisation du $Libra.

Source : RT