
La Havane, 14 mars, (RHC)- Le Bureau du Défenseur du Peuple de la Colombie a rejoint les mouvements syndicaux, les organisations indigènes et les groupes sociaux qui demandent à la Septième Commission du Sénat de permettre l'avancement de la réforme du travail, menacée aujourd’hui d’être archivée.
Cette commission a adopté une résolution visant à garder dans un tiroir le projet du gouvernement de Gustavo Petro.
Le Bureau du Défenseur du Peuple a argumenté que la réforme vise à créer des outils permettant à l'État d'avancer progressivement dans la garantie, le respect et la protection du droit au travail.
Le projet de loi protège, de manière spéciale, les droits des sujets bénéficiant d'une protection constitutionnelle particulière, tels que les femmes et les personnes handicapées, et démocratise les soins, a déclaré l'organisation.
Le Bureau du Défenseur du Peuple rappelle que la réforme du travail inclut également la doctrine jurisprudentielle de la Cour constitutionnelle en matière de droit à l'emploi et qu'il progresse dans l'incorporation de certaines normes de l'Organisation internationale du travail dans l'ordre juridique interne.
L'organisme a souligné que tous ces arguments, entre autres, permettent de soutenir « qu'il s'agit d'un projet favorable à l'agenda des droits de l'homme » dans le monde du travail.
« Le Bureau du Défenseur du Peuple exhorte les membres du Congrès à permettre une consultation et un débat démocratique sur les articles de ce projet de loi, car le pays a besoin de mettre à jour sa législation du travail pour répondre aux défis du monde du travail et contribuer à la création d'un environnement de travail juste et digne pour les citoyens », conclut la déclaration.
Source : Prensa Latina