
La Havane, 18 mars, (RHC)- Le président de l'Assemblée Nationale du Venezuela, Jorge Rodriguez, a énergiquement rejeté la criminalisation des migrants vénézuéliens par le gouvernement des États-Unis.
Le président Donald Trump a invoqué une loi de temps de guerre datant du XVIIIe siècle pour expulser plus de 200 Vénézuéliens accusés d’être membres du gang Train d’Aragua, vers le Salvador.
«Le gouvernement des États-Unis d'Amérique a signé une proclamation qui restera dans les pages de la diplomatie internationale et du droit international comme un exemple d'infamie, de barbarie, qui ne peut être comparé qu'aux lois raciales de Nuremberg, avec lesquelles l'Allemagne nazie a ségrégué toute une population », a souligné le président de l’Assemblée Nationale.
Il a qualifié cette expulsion d'« absolument illégale, anachronique et en violation de la déclaration universelle des droits de l'homme, de la charte des Nations Unies et de toutes les conventions qui ont été signées entre les pays sur les droits des migrants et de la main-d'œuvre immigrée ».
«Des hommes et des femmes vénézuéliens sont enlevés, sans aucune forme de procès, sans aucune forme de défense de leurs droits élémentaires, des droits établis par les Nations Unies », a déclaré Jorge Rodriguez à propos du groupe d'hommes détenus dans une prison de haute sécurité appelée CECOT, au Salvador.
Il a rappelé que ces citoyens vénézuéliens ont quitté le Venezuela et se sont installés aux États-Unis, à la recherche d'alternatives aux conséquences du blocus économique imposé par Washington et demandé par l'extrême droite vénézuélienne, et qu'ils ne peuvent donc pas être traités comme des terroristes ou des criminels.
Il a d’autre part souligné qu'il demanderait au gouvernement national de lancer une alerte pour que les Vénézuéliens ne se rendent pas aux États-Unis, car ce pays est considéré comme dangereux pour eux.
Source : TeleSur