La Havane, 20 mars, (RHC)- Des centaines de milliers de Vénézuéliens se sont donné rendez-vous mercredi sur les Places Bolivar de tout le pays pour signer un document en soutien aux plus de 200 de leurs compatriotes déportés des États-Unis vers une prison de haute sécurité du  Salvador.

Cette action de solidarité s'inscrit dans le cadre de la campagne « Dignité toujours » promue par les autorités nationales et servira à soutenir les démarches entreprises pour dénoncer la situation auprès des mécanismes multilatéraux et bilatéraux, des gouvernements, des pays et des tribunaux, entre autres.

Jorge Rodriguez, nommé par l'exécutif vénézuélien pour les Dialogues de Paix, a déclaré lundi qu'ils feront tout dans les mains de l'État, du gouvernement et de la diplomatie.

Nous aurons recours à toutes les relations bilatérales, à des stratégies juridiques pour qu'ils soient renvoyés dans leurs foyers, dans leurs familles et dans leur patrie, en sauvegardant leurs droits en tant qu'hommes et femmes de bien », a-t-il déclaré.

« Soyez assurés que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir », a pour sa part déclaré mardi le président Nicolas Maduro, qui a ajouté qu'il s'efforçait d'obtenir du gouvernement salvadorien qu'il lui remette ces garçons qui n'ont commis aucun crime et qui n'ont pas bénéficié d'une procédure régulière.

Un sondage publié hier par Hinterlaces a révélé que 91 % des Vénézuéliens considéraient la mesure du gouvernement de Donald Trump comme une violation des droits de l'homme, tandis que 89 % rejetaient le fait qu'elle avait été appliquée de manière arbitraire et égale à tous les Vénézuéliens.

Les participants au sondage ont estimé à 84 % que l'application de la loi de l’ennemi étranger datant de 1798 avait été encouragée et soutenue par la dirigeante d'ultra-droite María Corina Machado.

Source : Prensa Latina