Paris, 19 novembre (RHC-PL) Le ministre de la présidence de la Bolivie, Juan Ramón Quintana, a condamné la politique anti-drogue des États-Unis en Amérique Latine et dans le monde.
Au cours d'une conférence donnée à la Maison de l'Amérique Latine à Paris, Juan Ramón Quintana a expliqué que ce soit disant combat contre le trafic de stupéfiants est en réalité un prétexte du Pentagone pour occuper militairement des territoires riches en ressources naturelles et contrôler politiquement ces régions stratégiques.
Le dirigeant bolivien a donné l'exemple de l'Afghanistan, où l'invasion des États-Unis et de l'OTAN a entraîné la multiplication par 5 de la production d'opium selon des rapports d'experts internationaux
Juan Ramón Quintana a également évoqué les réussites de son pays, qui a expulsé l'Agence Anti-drogues Étasunienne suite à la victoire électorale du président Evo Morales et a trouvé des alternatives efficaces pour lutter contre le fléau du trafic de stupéfiants.