Colombia, 3 décembre, (RHC-AFP)- Le président colombien Juan Manuel Santos a assuré qu'il ne va pas permettre que les Forces Armées entravent les dialogues de pays et il a averti que le licenciement sera la mesure prise contre des militaires qui se livreront à des actes d'espionnage.
En octobre, trois militaires ont été détenus et relevés de leurs fonctions pour avoir participé à des écoutes illégales de l'armée lors des négociations de paix.
Dans des déclarations à la télévision colombienne, le président a dénoncé l'espionnage des informations sur le déroulement des négociations de paix à la Havane, entre le gouvernement et les FARC-AP.
Juan Manuel Santos a affirmé que son gouvernement s´efforce pour éviter l'espionnage de la part de l'opposition.
Les FARC et le gouvernement colombien ont entamé des pourparlers en 2012, afin de mettre fin au conflit armé dans ce pays sud-américain, celui-ci a fait jusqu'au présent 220 000 morts et plus de 5 millions de déplacés.