Caracas, 3 mars (RHC-Xinhua) L'ambassade du Venezuela aux États-Unis a écrit aux directions des journaux étasuniens The Washington Post et The New York Times, qui ont consacré leurs éditoriaux des 23 et 24 février respectivement à ce pays sud-américain.
Dans deux lettres, rendues publiques ce lundi, le chargé d'affaires de l'ambassade vénézuélienne, Maximilien Sánchez Arvelaiz, critique la position de ces deux quotidiens concernant les violences commises par des groupes d'extrême-droite pour essayer de déstabiliser l'ordre constitutionnel et de renverser le président Nicolás Maduro.
Au sujet de l'éditorial du New York Times, intitulé « Accusations de conspiration au Venezuela », le diplomate remarque que l'auteur, qui n'évoque pas les manifestations violentes demandant la démission de Nicolas Maduro, estime normal que des leaders de l'opposition présentent un plan de transition alors qu'il n'y a pas d'élections présidentielles de prévues avant 2018.
Concernant l'article publié dans The Washington Post et intitulé « Le Venezuela et Cuba : des partenaires pour la répression », Maximilien Sánchez Arvelaiz a condamné la politique d'ingérence de la Maison Blanche et il a signalé que les plans de déstabilisation de la Révolution bolivarienne sont mis en échec par le soutien du peuple qui se manifeste dans les urnes.
Les tensions entre Caracas et Washington se sont aggravées ces derniers mois, suite aux sanctions prises par la Maison Blanche contre des fonctionnaires vénézuéliens et à la dénonciation, par le gouvernement bolivarien, de l'implication des États-Unis dans les manœuvres de l'opposition.