Caracas, 12 mars (RHC) Des milliers de personnes ont manifesté dans tous les États du Venezuela pour exiger des États-Unis qu'ils respectent leur pays et mettent un terme à leurs agressions.
Des membres des mouvements sociaux et des organisations de jeunesse ont envahi les avenues, les places et les parcs de la capitale et se sont rassemblés à proximité du palais présidentiel de Miraflores.
Le président Nicolás Maduro a déclaré que le Venezuela ne représente une menace pour aucun pays du monde, contrairement aux élites militaires et néolibérales étasuniennes qui menacent leur propre peuple.
De son côté, le président de l'Assemblée Nationale vénézuélienne, Diosdado Cabello, a dénoncé la tenue de réunions entre les membres de l'opposition et des fonctionnaires de l'ambassade étasunienne à Caracas, des réunions qui n'ont pas été signalées aux autorités contrairement à la législation en vigueur.
Depuis mardi dernier, les Vénézuéliens expriment leur opposition aux sanctions imposées au Venezuela par Washington, qui a qualifié ce pays sud-américain de menace pour la sécurité nationale. La levée de boucliers a gagné toute l'Amérique Latine.