La Paz, 10 juillet (RHC). Dans un discours historique en Bolivie, le pape François a reconnu lors de la 2è Rencontre Mondiale des Mouvements sociaux la responsabilité de l'Église catholique dans les crimes perpétrés contre les peuples autochtones pendant la conquête de l'Amérique.
Face a des milliers de personnes venues assister à la messe à Santa Cruz, le Souverain Pontife a qualifié ces crimes de péché et il a solennellement demandé pardon.
Par ailleurs, le pape a signalé que la richesse d'une société peut être mesurée par la qualité de vie de sa population et par sa capacité à transmettre son savoir et sa mémoire aux nouvelles générations. Il a expliqué que le système économique dominant continue d'exclure des millions de personnes qui se voient nier leurs droits les plus élémentaires.
Le pape François a plaidé pour un changement de système et il a assuré que l'avenir de l'humanité est dans une grande mesure dans les mains des plus humbles et des exploités.
Après la Bolivie, le pape François poursuit ce vendredi sa tournée latino-américaine au Paraguay.