Nations Unies, 28 septembre, (RHC).- La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, s'est prononcée dans son discours devant les Nations Unies sur la nécessité de réformer le Conseil de Sécurité pour garantir la sécurité collective et la paix sur la planète.
Dilma Roussef s'est référée aux avancées et aux revers de cet organisme depuis sa création, en 1945. Elle a déclaré que l'actuelle conjoncture exige un organe de sécurité plus large, avec une plus grande quantité de membres permanents et non permanents, pour qu'il soit plus représentatif, légitime et efficace.
Durant ces 70 ans des progrès ont été faits dans le processus de décolonisation, des mesures ont été adoptées pour préserver l'environnement, éliminer la pauvreté et atteindre l'égalité de genres et bien d'autres conquêtes sociales, mais des problèmes persistent encore concernant la sécurité collective et la paix mondiale.
Nous faisons face à l'expansion du terrorisme, à la destruction des patrimoines et au déplacement de milliers de personnes par les conflits et nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant les cruelles actions de l'État Islamique.
La chef de l'état brésilien a salué le rétablissement des relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis et elle a insisté sur la nécessité de lever le blocus étasunien contre notre pays.
Elle a exigé la proclamation de l'État Palestinien et s'est dite heureuse de l'accord passé entre l'Iran et les puissances occidentales sur le nucléaire iranien.