Washington, 31 août, (RHC).- Le porte-parole du Département d'État, John Kirby, a accusé réception de la lettre envoyée lundi au chef de la diplomatie américaine, John Kerry, par les ministres des affaires étrangères de la Colombie, du Costa Rica, de l'Équateur, du Salvador, du Guatemala, du Mexique, du Nicaragua, du Panama, et du Pérou.
Une fois de plus, les États-Unis ont défendu leur politique migratoire envers Cuba, malgré l'appel à revoir leurs lois, notamment celle de rajustement cubain.
Cette loi accorde automatiquement le permis de séjour et des facilités de travail à tout Cubain arrivé en territoire étasunien, peu importe les moyens utilisés pour ce faire.
En ce sens le porte-parole a répondu que cette législation et la politique dite des ''pieds secs-pieds mouillés'' restent inaltérables.
En vertu de ces législations, en vigueur depuis 1966, les Cubains ont un statut privilégié sur le territoire étasunien, même si ceux qui sont interceptés en mer sont ramenés à Cuba.
Plusieurs gouvernements latino-américains se sont plaints du fait que les privilèges qu'entrainent ces législations, encouragent les Cubains à immigrer illégalement aux États-Unis, en passant par le sud et le centre du continent.