Mexico, 28 oct. (RHC/PL).- Des intellectuels latino-américains réunis à Mexico se sont accordés à qualifier de victoire de Cuba le vote presque unanime contre le blocus à l'assemblée générale de l'ONU.
Mario Alberto Najera, professeur à l'université latino-américaine José Marti de Monterrey, a souligné que ce vote, 191 voix pour la levée du blocus et seules deux abstentions, démontre que le blocus est totalement obsolète et détestable. «Mais ce qui attire le plus l'attention est l'abstention des États-Unis et d'Israël, leur allié le plus gâté.
«Je crois que cette abstention revient à voter pour la poursuite du blocus.»
De son côté, Frère Betto, théologien brésilien de l'Ordre des Dominicain, a salué le résultat du vote et le fait que deux pays qui ont toujours voté contre, aient opté, pour la première fois, pour s'abstenir.
«Cependant, c'est une contradiction que les États-Unis restent dans cette position parce que leur président Barack Obama s'est prononcé explicitement contre le blocus » a-t-il relevé.
«J'espère tout de même que nous ne devrons pas arriver à un prochain vote en octobre 2017 et que le Congrès des États-Unis démentelera au plus tôt ce blocus.»
José Antonio Ruz, recteur de l'université autonome de Carmen, au Mexique, a pour sa part mis l'accent sur le message politique que ce vote a adressé au gouvernement des États-Unis.
Juan Marchena, de l'université Pablo de Olavide, de Séville, en Espagne, a dénoncé l'hypocrisie des États-Unis. Cette abstention démontre l'hypocrisie de ce gouvernement qui devrait mieux lever définitivement ce blocus.
James Cockcroft, professeur étasunien membre de la Coordination internationale pour la Défense de l'Humanité, a cité le Ché Guevara qui a dit un jour : «Nous ne pouvons pas nous fier de ce que font les gouvernants nord-américains.»