La Havane, 27 nov. (RHC).- Olga Salanueva, la femme de René Gonzalez, l'un des 5 antiterroristes cubains libérés dans une large mesure grâce à la solidarité internationale a avoué ne pas être prête pour la perte de Fidel qu'elle voyait comme un père.
Dans des déclarations à la télévision nationale, Olga Salanueva soulignait :
«Ce sont des jours très tristes pour nous tous. Penser que le Commandant n'est plus physiquement parmi nous, c'est quelque chose pour laquelle l'on n'est jamais préparé. Peut-être en le voyant si âgé, en sachant qu'il avait eu des problèmes de santé, on se faisait à l'idée qu'il allait nous manquer mais quand nous sommes face à la réalité nous réalisons que nous ne sommes pas du tout préparés. Nous voulons que nos êtres aimés soient éternels et pour notre génération Fidel est tout simplement notre père. On n'est jamais prêt à perdre notre père.
Les souvenirs foisonnent. Dans mon cas, quand je suis rentrée ici après être expulsée des États-Unis, j'ai ressenti le besoin de le voir. Je me souviens qu'il a parlé au cours d'un meeting dans les rues 23 et 12. Je l'ai vu parler avec l'énergie de toujours et je me suis dit : Je suis à présent chez moi. Une fois que la nouvelle a été rendue publique, il s'est fait présent dans nos familles. Je me souviens qu'en 2001 quand les 5 ont été déclarés Héros de la République de Cuba, il est venu parler avec nous et nous a invités au réveillon de l'année 2002, qu'il a nommée Année des Héros prisonniers de l'empire.
Il a toujours été très proche de nous. Il nous invitait à tous les meetings. Il nous consolait, nous encourageait, je vous dit comme un père.