Cienfuegos, 18 jan. (RHC).- L’écrivain uruguayen, Milton Fornaro, a qualifié le Prix littéraire Casa de las Américas, d’un des plus importants du monde.

Milton Fornaro s’est dit honoré de faire partie du jury de ce Prix qui siège en ce moment à Cienfuegos, capitale de la province cubaine de même nom.

Dans des déclarations à la presse, l’écrivain uruguayen a souligné que la Casa de las Américas, une institution qui œuvre à la diffusion des arts et des lettres latino-américaines, et son ouverture sur le continent l’ont beaucoup aidé parce que son pays avait tourné le dos à son contexte géopolitique.

«Quand la Révolution est arrivée et avec elle la Casa de las Americas, grâce à l’œuvre de sa fondatrice Haydée Santamaría, nous nous sommes aperçus que nous vivions dans un continent que nous ignorions. Jusqu'à ce moment-là, nous posions notre regard vers l’Atlantique, vers l’Europe » a-t-il relevé.

Lauréat du Prix Juan José Morosoli pour l’ensemble de son œuvre, Milton Fornaro s’est plaint que les écrivains latino-américains sont plus isolés actuellement que dans les années 1960, cela malgré les nouvelles technologies des communications.

«Nous recevons les nouvelles des publications mais pas les livres. Par exemple, en Uruguay nous ne recevons pas les textes publiés en Argentine, alors que ce sont deux pays voisins » a-t-il signalé avant de mettre l’accent sur l’importance du Prix Casa de las Américas.

«Les conjonctures comme celle du Prix Casa rendent propices les rencontres des écrivains des divers coins du continent et je crois que la littérature latino-américaine est très vigoureux et que l’on écrit des choses très intéressantes»