La Havane, 29 mars, (RHC).- Cuba salue aujourd'hui la défaite infligée au sein du Conseil permanent de l'OEA, l'Organisation des États Latino-américains, aux desseins de son secrétaire général, Luis Almagro et du bloc des pays latino-américains contrôlés par la droite à l'encontre du Venezuela.
Une déclaration du ministère cubain des Affaires étrangères souligne que le Venezuela n'est pas seul. Cuba a ainsi réagi au fait que les pays progressistes de l'Amérique Latine ont empêché l'application contre le Venezuela de la Charte démocratique de l'OEA et par conséquent une intervention militaire.
«La bataille livrée a été pour des principes et contre les desseins impérialistes et oligarchiques de briser le droit des peuples et des États à l'émancipation, à l'exercice de leur souveraineté et à l'application du système politique, économique, social et culturel de leur choix» signale la déclaration rendue publique ce mardi à La Havane.
D'autre part, le ministère cubain des Affaires étrangères qualifie d'exécrable et d'hystérique la position de Luis Almagro au service des centres du pouvoir.
«Il a été démontré que le Venezuela n'est pas seul. La défense courageuse de ceux qui ont placé bien haut la dignité latino-américaine et caribéenne et qui se sont rangés du côté de la vérité, de la raison et de la justice est un motif de fierté» souligne le document.
Dans des déclarations exclusives au service espagnol de Radio Havane Cuba, René Gonzalez, l'un des 5 antiterroristes cubains qui ont purgé de longues peines de prison aux États-Unis a ainsi réagi à la nouvelle:
«Ce qui est arrivé au sein de l'OEA confirme la position de Cuba de ne jamais rentrer à cette organisation. L'OEA reste toujours un instrument au service du capital nord-américain et des oligarchies de l'Amérique Latine. Je crois que tout cela nous mène à revendiquer les idées de José Marti, de Simon Bolivar, de Fidel et d'Hugo Chavez. Notre Amérique doit se rassembler d'une autre manière et non nécessairement au sein de l'OEA. Tant que les les États-Unis garderont cette position de domination de l'Amérique Latine, par l'intermédiaire d'organisations comme l'OEA, nous devrons livrer des batailles comme celle qui vient d'avoir lieu pour la souveraineté du Venezuela.»