La Havane, 2 mai, (RHC).- Une rencontre syndicale internationale de solidarité avec Cuba a ouvert ses portes ce matin avec la participation de dirigeants syndicaux, de représentants de mouvements sociaux et de groupes d'amitié avec Cuba d'un peu partout dans le monde.
La grande majorité des délégués à cette rencontre organisée au Palais des Congrès de notre capitale ont pris part hier aux manifestations monstres qui ont eu lieu à La Havane et dans les capitales des provinces à l'occasion de la journée internationale des travailleurs.
Plus de 1 600 syndicalistes de 86 pays se sont joints aux grandes marches qui ont rassemblé plusieurs millions de Cubains hier.
Ulises Guilarte, secrétaire général de la CTC, la Centrale des Travailleurs de Cuba, a appelé les forces de gauche à démonter les campagnes médiatiques qui visent à discréditer les processus intégrationnistes de la région.
«Pour ce faire, a-t-il dit, il faut articuler des propositions viables depuis des plate-formes d'action collective»
Il a ajouté que pour relever les défis découlant de l'ordre international il faut aujourd'hui plus que jamais la volonté et la détermination ferme de défendre l'unité tout en respectant les différences.
Le dirigeant syndical cubain a cité parmi les grands défis des mouvements syndicaux dans le monde les grandes vagues de migrants qui fuient la faim et la guerre, les mesures à caractère néolibéral qui se traduisent par l'augmentation du sous-emploi, de la discrimination des femmes et des jeunes et par la perte des conquêtes des travailleurs.
Ulises Guilarte a d'autre part remercié les syndicats et les organisations de solidarité du monde de leur appui à notre pays et il a confirmé le soutien des travailleurs cubains à leurs camarades du Brésil et de l'Argentine ainsi qu'au peuple vénézuélien en butte à une forte campagne contre la Révolution bolivarienne.
Il a souligné que la lutte principale des Cubains reste la condamnation du blocus étasunien et la revendication du territoire qu'occupe la base navale étasunienne de Guantanamo contre la volonté du peuple et du gouvernement de notre pays.