Dos Rios, 19 mai, (RHC).- 150 jeunes cubains ont rendu hommage ce matin à José Marti, notre héros national, à Dos Rios, l'endroit où une balle espagnole lui a fauché la vie au combat, il y a 122 ans jour pour jour aujourd'hui.
Divisés en plusieurs groupes partant de diverses localités de la province de Granma et de Guantanamo, les jeunes se sont donné rendez-vous à Dos Rios. Hier soir, ils ont réalisé une veillée pour rappeler des passages de la vie du héros national, l'actualité de sa pensée anti-impérialiste et la profondeur de son œuvre.
En chemin vers Dos Rios, les jeunes ont assisté à un colloque avec des historiens de la province sur les derniers jours de José Marti, celui qui a su rassembler les indépendantistes jusqu'alors dispersés au sein du Parti Révolutionnaire Cubain et organiser la seconde grande guerre pour l'indépendance du joug colonial espagnol.
A Santiago de Cuba, des centaines de personnes ont accouru devant le tombeau de José Marti, au cimetière Santa Ifigenia pour y déposer des fleurs.
Par ailleurs, un colloque international sur José Marti et les Caraïbes se tient à La Havane.
Marlene Vazquez, chercheuse au Centre des Études sur Marti, a précisé, dans des déclarations à Radio Havane Cuba, l'objectif de ce colloque
«L'idée de cette rencontre part d'un des principaux soucis de Marti de toute sa vie et de son œuvre: Les Antilles. Notamment les Grandes Antilles mais aussi les Petites Antilles. J'en dirais plus, c'est aussi le bassin des Caraïbes en tant qu'espace culturel, social, politique, économique, situé aux portes du continent qu'il a nommé Notre Amérique. Les Caraïbes, étaient appelés comme il a dit à maintes reprises, à garantir l'équilibre du monde.
En plus Marti est un amoureux des Antilles en tant qu'espace géographique. Si vous lisez ses textes où il donne témoignage de ses voyages dans quelques îles des Antilles, vous retrouverez de véritables poèmes en prose sur la nature de la région. Et nous avons écouté, au sein de ce colloque, plusieurs communications qui en ont fait mention. Marti a été un grand admirateur de l'Homme antillais. Il a lié une amitié très étroite avec quelques caribéens proéminents. Je crois que l'exemple le plus grand est sa relation fraternelle, durable et solide, d'admiration mutuelle avec le général Maximo Gomez.»